
Se traduisant par « Le Corps qui marche », les disciples de cette religion se définissent aussi comme «Le Cortège», soit la prolongation des primautés du Pèlerin, Fhan et Lumya, marchant à sa suite dans sa procession du Trône des Éternités. Vénérant le Dieu Douze et chacune des couleurs de ses manas, ces disciples se prénommant les «corporis» sont guidés par deux maîtres spirituels; un homme et une femme nommés «Les Pontifes». L’un d’eux représente le serviteur de Fhan l’Hélianthe ( le Rayon d’Or) et l’autre la servante de Lumya des Constellations (Le Rayon d’Argent). Ils ont une dévotion particulière pour le dracosire Raffa ainsi qu’Uradts le Saint, priant leur protection et leur intercession en temps de troubles ou de guerre. Ils vouent également un grand respect pour les messies de chacun des cycles de Vanaleh et certains temples en firent même leur saint patron. Leur culte se traduit par des messes célébrées au premier jour de chacun des douze mois et par des prières récitées à chacune des douze heures diurnes de la journée. Leurs temples sont nombreux et souvent les plus magnifiques, puisque cette religion bénéficie de croyants très bien nantis provenant pour la plupart d’Aeth. Leurs temples aux lustres de gemmes de toutes les couleurs sont tous formés de douze colonnes mineures et douze colonnes majeures.
Le plus prestigieux de leurs lieux de culte est le Temple de Bahamut, celui-ci étant érigé en Aeth et se démarquant par ses colonnes faites d’ithrildur ainsi que par ses augustes vitraux et ses tourelles déchirant les nuages. C’est à cet endroit que résident les Pontifes et qu’est entamé à chaque solstice d’été leur célèbre pèlerinage nommé la «Coloris Via» (La Voie des Couleurs), cette marche rassemble des milliers d’adorateurs de par tout Merved, eux qui marchent en cadence en priant à l’unisson, sillonnant le lac Cyan et les ruelles aéthoises avec honneur. On raconte que de nombreuses apparitions du Pèlerin prirent lieu sur la surface des eaux sacrées du Lac Cyan lors du passage de la Coloris Via et c’est également en ces lieux que sont célébrés les baptêmes et rites purificatoires des corporis.
L’aspiration ultime de leurs croyances est d’obtenir faveur du Pèlerin de sorte de devenir un «hiérophante» de Fhan ou de Lumya, titre attribué aux êtres dont la science et les accomplissements ont fait de eux des héros à travers les âges, tel qu’Ak’Shel Meïlah le fut pour la déesse Boréale. Bien que tous s’évertuent à la quête de l’atteinte du plus haut niveau de sainteté, certains corporis optent pour une voie plus restreinte des vertus du Pèlerin, choisissant parmi les couleurs de ses manas lesquelles correspondent le mieux à leur aspirations et il semble parfois que cette religion se fait opportuniste en justifiant ses actions en ne célébrant soudainement que certains attributs de l’un des douze, plutôt que de le vénérer dans son ensemble. Ce mouvement religieux est d’une grande autorité en Merved et lorsque le besoin de convertir les infidèles ou éliminer les hérétiques se présente, est déployé alors le «Manus Sanctae», le régiment de paladins et prêtres se faisant l’armée sainte de cette religion, puissants combattants aux toges blanche et pourpre réputés pour l’efficacité de leurs formations et leur masse d’armes d’adamantium.
Blason : Triangle dans le Bahamut en cercle
Livrée : Blanc, Noir et Pourpre
Valeurs principales : Harmonie, Équilibre, Vérité, Vie, Justice, Charité, Bravoure, Triomphe
Principaux dieux vénérés :
Vanaleh (le Pèlerin)
Bahamut
Fhan
Lumya
Raffameïlenloménèraak
Uradts
Paradis : Ishaaq
Dirigeants :
Les Pontifes :
Le Rayon d’Or : Alvès Ébreo
Le Rayon d’Argent : Dricany Fioradil
Fidèles adorateurs d’Avedrante et des astres, les membres du Saint Zodiaque se passionnent des constellations et de la «Lecture Stellaire», offrant de ce fait une noble dévotion au dieu Samshiziel. Principalement composé d’humains, les «Stellaires» y recherche à atteindre la symbiose avec les corps célestes et à percer les mystères des volontés des astres en étudiant la cosmologie et les phénomènes astrologiques. Adorateurs des Neuf Chœurs des Anges, ils prient l’archange Malachim pour sa force et sa sagesse et les guerriers de leurs rangs lui vouent une dévotion entière. Principalement formée d’archers, de mages et d’archers-mages, les Légions Météores représentent la garde sainte qui se fait la protectrice des temples de cet ordre.
Religion aux racines elfiques, elle est pratiquée par un très grand nombre d’elfes sylvains et ses valeurs sont également présentes dans l’éducation des Hauts-Elfes. Bon nombre d’humains se sont également intégré à ce culte, faisant de l’Arbre-Monde une religion maintenant diversifiée mais unie par ses valeurs. Fidèles protecteurs de la Nature, les adorateurs de l’Arbre-Monde cherchent à entrer en symbiose avec les forces vivantes de celles-ci, visant à comprendre et favoriser la croissance des créatures et éléments de l’Ordre Naturel. Vouant une dévotion solennel aux Éléments, les disciples de l’Arbre-Monde (aussi appelés les « drasiliens ») sont en quête de la symbiose et l’équilibre avec ceux-ci et tente d’atteindre la plus haute sagesse afin de trouver grâce auprès des dieux et parvenir un jour à se réincarner en tant que l’une des branches d’Yggdrasil.
Ce mouvement religieux se distingue par le fait que ses adeptes se font missionnaires, pratiquant leurs croyances de partout à travers Merved et ne se réunissant que lorsqu’ils se rencontrent sur la route. Davantage une démarche individuelle, la philosophie de la Foi en Nos Quatre Dames se caractérise par un don de soi, une vie de sacrifices où l’humilité et la pauvreté sont au premier plan. Vénérant les Quatre Dames des Cieux, ce mouvement prie celles que ses adeptes considèrent les mères de tous les mortels, peu importe le rang et la race,. Ils les prient de leur porter secours sur la route afin qu’ils puissent porter assistance à ceux dans le besoins; malades, blessés, pauvres et orphelins. Leur foi inébranlable en la bienveillance des Quatre Dame leur insuffle une bravoure sans pareil, les poussant à sillonner les routes les plus dangereuses et les quartiers les plus malfamés sans la crainte que ne leur arrive quelconque mal. 
Vivum Mortem ou «La Morte Vie» est un mouvement occulte dans lequel la Mort est considérée comme étant plus grande que la Vie. Les prêtres et adorateurs de cette religion donnent dans l’étude de la nécromancie et de la thanatologie, voyant la mort ou «Le Grand Crépuscule» comme étant l’état le plus noble et authentique. La mouche est leur symbole, puisque comme celles qui tournoient auprès des cadavres, les disciples du Vivum Mortem se considèrent comme les familiers de la Mort. Ils se mandatent d’êtres les élus qui permettent à ceux poussant leur dernier souffle d’atteindre l’Étreinte de la Noirceur. La définition du Bien et du Mal est très différente chez les adulateurs du Vivum Mortem, puisque pour eux ce qui meurt et se décompose est en réalité la forme véritable de toutes choses, donnant ainsi un tout autre sens à la souffrance, au décès et aux forces considérées violentes ou mauvaises. Vénérant particulièrement les Sept Visages de la Mort, ils idolâtrent chacune des facettes du Deuil, facettes qu’ils vénèrent puisqu’au sein de cette religion, le Deuil est considéré comme la seule épreuve permettant de se fortifier et de mourir un peu à soi-même, jusqu’au jour ou enfin le Grand Crépuscule les combleront. Le suicide n’est pas pratiqué chez ces croyants mais il arrive couramment qu’ils le recommande à ceux cherchant un sens à leur existence.Ces adorateurs sont souvent considérés comme excentriques et imprévisibles, certains les appellent même les «Moucherons» ou les «Parasites» puisque leur us et coutumes font parfois fort contrastes avec ceux de la contrée dans laquelle ils se sont établis.
Religion basant sa philosophie selon laquelle la victoire appartient au plus rusé et à celui parvenant à faire rire les dieux. Voyant le monde comme étant un chaos en constante mouvance, cette religion considère que celui sachant tirer profit des situations et faire tourner la chance en sa faveur trouvera grâce auprès des dieux au jour de sa mort, puisqu’il ce sera montré utile et plus fin que les autres. C’est un peu la loi du chacun pour soi, bien qu’un code d’honneur régisse secrètement les fidèles entre eux. On y prône l’ingéniosité et la curiosité de sorte d’arriver à ses fins et de faire preuve de vivacité d’esprit sous le regard du Panthéon. Le dieu Syrall est celui inspirant le plus grand nombre de fidèles bien que nombreux soient ceux qui vénère d’abord Maccha pour sa force de transmuter la matière et les formes. Ils sont les disciples de l’ombre et du secret, les farceurs et les bardes habiles qui parviennent à séduire les peuples et à échapper à leur crimes.